Diplômée des beaux-arts de Lyon en juin 2023, j’aimerai profiter de l’opportunité de cet atelier pour pouvoir continuer mes recherches plastiques.
Je cherche activement à créer des liens, éprouver mes pièces et mes textes ; l’accompagnement curatorial proposé par L’attrape-couleur répond fortement à la volonté d’expérimenter et d’étendre mon travail.

Dans la continuité de LA MUETE, présentée au mois de septembre, l’importance de mêler sculpture et lecture est devenue évidente pour moi.
J’ai alors commencé des recherches sur l’Ars Combinatoria, une machine à vérité, créée par le catalan Ramon Llull ; composée de treize rouages, elle n’existe que conceptuellement, et n’a démontré jusqu’alors que la vérité pouvait être une construction sémantique.
J’aimerai continuer ces recherches et pouvoir les traduire de manière plastique ; mettre en place une structure en bois, avec un mécanisme de rouages, tout en continuant mon travail d’écriture sur la construction de l’Histoire.
Les deux influant l’un sur l’autre, cela me permettrait de continuer l’écriture de La fin n’existe pas.

J’ai eu la chance récemment de pouvoir lire à la Salle de Bain suite à une proposition d’Agathe Chevalier, et la nécessité de pouvoir ouvrir, montrer son travail et échanger s’est imposée. Il est impératif pour moi de pouvoir travailler en faisant des rencontre, et organiser des lectures et des évènements en participant activement à la vie de L’attrape-couleur.

La résidence se présente comme le lieu parfait pour donner vie à mes recherches artistiques dans le cadre du projet Ars Combinatoria. Elle offre une plateforme propice à l’évolution de mes travaux, tout en nourrissant la création du persona d’Heureux-Dix. Cette résidence, empreinte d’inspiration, constitue un véritable catalyseur pour mon expression artistique.

Crédits photographique :

La Muete, scène des meutes, sculpture, 2023
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placo-plâtre, bois, sable, enduits, peintures, marqueurs, collages